SVP Placez votre commande 

https://www.lescuistotsccec.com/commande

Nouvelle session pour le groupe de photographie – Débutants

Une nouvelle session (6 cours) pour le groupe de photographie débutants commencera le jeudi 14 novembre, de 10h à 12h, pour six semaines. Le tarif est de 10$ par cours, et nous offrons la possibilité de prêter du matériel. Une belle occasion pour ceux qui souhaitent s’initier à la photographie !

Le groupe de vitrail revient pour une sixième session (3 cours) ! Rejoignez-nous les 27 novembre, 5 et 12 décembre, de 9h à 12h, pour explorer votre créativité. Les inscriptions sont ouvertes – ne tardez pas à réserver votre place ! Le tarif est de 10$ par cours.

Pour toute question ou réservation, contactez Dianne Leduc au 613-932-1035.

🧣🧥 Campagne de collecte d’hiver – Unissons nos forces pour aider notre communauté ! Le CCÉC et l’ACFO SDG unissent leurs forces et leurs voix pour soutenir notre communauté durant la saison froide. Ensemble, nous lançons une campagne de collecte de vêtements d’hiver  à destination de la Friperie de l’ACFO SDG en partenariat avec La Citadelle et une collecte de denrées alimentaires non périssables à destination du Centre Agapé. Ce que nous recherchons : Vêtements d’hiver (manteaux, écharpes, bonnets, gants, bottes). Denrées non périssables (Barres granola, Beurre d’arachide, Sauce tomate en conserve, Boîtes de thon) Où déposer vos dons ? Apportez vos dons directement à notre bâtiment où se trouvent le CCÉC et l’ACFO SDG, au 146 avenue Chevrier, Cornwall, ON K6H1S1. Nous accueillons vos contributions avec gratitude et serons présents pour recevoir vos dons tout au long de la campagne. Ensemble, faisons une différence et offrons chaleur et réconfort à ceux qui en ont le plus besoin cet hiver. Merci de votre soutien et de votre générosité !

 

Pièce de théâtre !

Ne manquez pas la pièce de théâtre à venir, réalisée grâce au soutien du CCÉC, en partenariat avec l’Amalgame et l’ACFO-SDG. 

CONCOURS  Nous vous invitons à imaginer l’affiche de notre prochaine production: « Au pensionnat des Toujours Jeunes ».

L’artiste dont l’œuvre sera choisie remportera quatre billets valables pour la première représentation, prévue le 21 mars 2025.

Date limite de soumission : 30 novembre.Veuillez envoyer vos créations à : info@lamalgamedesarts.ca
Pour toute information, contactez l’Amalgame au 613 362 0931.
Éléments à intégrer :
– Une vieille maison avec une porte et des fenêtres.
– À travers l’une des fenêtres, l’ombre de trois vieilles dames.
– À la porte, un couple frappe.
– Devant la maison, une affiche indiquant « À vendre ».
– Au loin, un autre couple se dirige vers la maison.
Important : Votre création sera utilisée pour créer notre affiche qui sera imprimée en format standard et légal et sur les médias sociaux.

Synopsis de l’histoire
Simone, Aldéa et Germaine , trois sœurs octogénaires, sont locataires d’une maison qu’elles ne voudraient quitter pour rien au monde. Sauf que leurs propriétaires, les Leloyer, ont décidé de la vendre. Au grand désarroi de ceux-ci, les trois sœurs n’ont pas l’air décidées à vouloir quitter les lieux, allant même jusqu’à leur refuser d’entrer dans la maison ! Tant pis pour elles, la vente se fera quand même à un couple pour en faire une maison d’accueil pour personnes âgées ! Une aubaine pour les frangines qui deviendront naturellement leurs premières pensionnaires. Enfin une aubaine, plutôt un calvaire, car les nouveaux propriétaires sont bien décidés à en faire une maison d’accueil exemplaire, ayant comme seul objectif de faire de leurs pensionnaires… des centenaires ! Mais qui dit devenir centenaire, dit avoir une hygiène de vie irréprochable ! Et c’est là que tout va se compliquer pour nos octogénaires plutôt du genre épicuriennes…

 

Sabrina Philippe
Mes derniers mots seront pour toi, Éditions Flammarion, Éditio Madrigall Canada inc. Montréal, 2024, 259 p. Voilà une lecture qui procure consolation et aussi de l’espoir. L’auteure est française, elle écrit des chroniques pour des émissions de télé et de radio. Elle a publié trois livres pour Édito dont le premier fut un grand succès. Étant une psychologue reconnue, sa formation lui permet de bien décrire ses personnages. Il y trois personnages principaux sans aucun lien entre eux au début du roman. Sauf que les trois se connaîtront au même endroit, dans un centre palliatif. Estelle se trouve au centre de l’intrigue car il lui reste peu de temps à vivre. Les spécialistes lui ont découvert une tumeur inopérable au cerveau. Il ne reste plus qu’à lui prodiguer des soins de confort. En effet, cette tumeur a été diagnostiquée à la suite de migraines, d’évanouissements et de malaises. Estelle, une célibataire pratiquant la profession de comptable, n’a pas d’amis ou de famille. Son caractère pragmatique et stoïque lui fait prendre des décisions rapidement. Elle rédige sa lettre de démission, ferme tous ses comptes, vide son appartement, fait une petite valise et se rend à pied au centre palliatif. Cet endroit particulier lui convient car elle souffre d’évanouissements, de somnolences et d’autres maux. C’est pourquoi elle peut rester dans un centre palliatif, trois mois avant la date prévue pour sa fin de vie. Une fois installée, Estelle rencontre Juliette, une infirmière dévouée et Ben, un médecin mystérieux. Elle est intriguée par le comportement de ces deux soignants et essaie de comprendre ce qui les motive dans leur travail. Au bout de quelques jours, les symptômes et les malaises d’Estelle vont s’atténuer et diminuer au point où elle reprend vie, littéralement. Elle devient active durant la nuit, visite ses voisins et commence à faire du bénévolat en les écoutant, en lisant pour eux et en écrivant des lettres à leur demande. Ainsi, Estelle développe encore plus son empathie et ressent un besoin d’aider irrépressible qui inquiète un peu le personnel soignant. Puis, elle va découvrir le secret de Juliette avec le Dr Ben. Celui-ci viendra à la rescousse des deux femmes et le roman prend une toute autre allure lorsque nous apprenons le passé des trois protagonistes. L’intrigue, assez classique, nous donne envie de tourner les pages plus vite afin de connaître le dénouement. J’ai bien aimé les anecdotes, les descriptions, les dialogues amusants. J’avais l’impression de me retrouver en France, à courir vers le métro, manger aux terrasses des cafés, faire des courses. Comme en voyage, on se promène dans le pays et on découvre un peu la culture et le style de vie. En fait, ce n’est pas très important dans l’histoire mais cela apporte un peu de divertissement de même que les personnages secondaires qui sont très peu développés. Les sentiments des personnages prennent beaucoup de place ainsi que leur cheminement personnel. C’est là que réside l’espoir dans ce roman. Tout se passe assez bien, enfin… sauf la fin…  Il faut dire que le mot “Enfin” est un déclencheur dans cette histoire.
Johanne Berger Bonne lecture!

Joignez-vous à nous le jeudi 31 octobre, de 9 h à 12 h, pour une matinée festive comprenant un dîner gratuit. N’oubliez pas de vous déguiser pour l’occasion !

Les places sont limitées, alors assurez-vous de vous inscrire en appelant Diane au

613-932-1035.

Nous avons hâte de vous voir !

 

Marie-Renée Lavoie

La petite et le vieux, Éditions XYZ et Bibliothèque québécoise pour la présente édition, Montréal, 2012, 236 p.

Marie-Renée Lavoie a grandi à Limoilou, un quartier de la basse-ville de Québec, réputé pour sa pauvreté. Ce livre est un succès dès sa parution en 2012. L’auteure détient une maîtrise en littérature québécoise et enseigne au Collège de Maisonneuve. Le roman est réédité en vue de la sortie du film éponyme avec Gildor Roy, cet automne.

Je ne crois pas qu’on pourrait décrire un quartier aussi bien sans y avoir vécu. Voici deux citations qui donnent au lecteur une meilleure compréhension de la vie à Limoilou. “Le vernis de l’enfance s’étiolait doucement, craquant de partout, me laissant voir, derrière sa lumière aveuglante, les filaments de ténèbres qu’elle s’applique à tout cacher”. p. 87

L’auteure fait la description du logis d’une voisine: “La vieille madame Corbeau, par exemple, me faisait sortir ses vidanges pour dix cents… Elle me faisait entrer dans son appartement hanté où d’innombrables cordes à linge bondées de vêtements hétéroclites sillonnaient les plafonds. Il y en avait dans toutes les pièces. On n’y voyait absolument rien. Elle devait esquiver les vêtements qui pendouillaient de partout pour se frayer un chemin avec le sac de poubelle qu’elle voulait me confier, ce qui lui donnait l’air ridicule d’une footballeuse à l’entraînement “. p. 53-54

Un des personnages principaux, Roger, le voisin grognon, devient au fil des jours, le protecteur d’Hélène, la narratrice qui n’a que huit ans au début du roman. Le vieux et la petite développent une amitié improbable, faite de loyauté, de bienveillance déguisée et d’un immense sens de l’humour ainsi qu’un amour inconditionnel pour les bonnes histoires et ceux qui savent bien raconter.

Dans notre société où les relations entre les jeunes et les vieux sont parfois inexistantes, souvent à cause de la structure de nos institutions et nos administrations, il est amusant et agréable de voir comment la petite et le vieux deviennent amis. Cela peut nous sembler difficile à imaginer, pourtant nous constatons souvent le plaisir que les jeunes et les vieux ressentent lorsque des activités les font se rencontrer.

Tout le long du livre, la tendresse et la poésie sont au rendez-vous grâce au langage coloré de l’auteure. Il paraît que c’est toujours mieux de lire l’histoire avant de voir le film. Je le confirme car je suis prête à aller voir le film qui sera en salle bientôt. Si vous appréciez ce roman, Marie-Renée Lavoie, a publié six livres après la parution de celui-ci.

Johanne Berger Bonne lecture!

🌟🍷🎉 C’est bientôt le grand jour ! 🎉🍷🌟

Rejoignez-nous pour une soirée spéciale le vendredi 25 octobre 2024 de 16h30 à 22h00 ! Nous vous préparons une soirée mémorable remplie de danse en ligne, de délicieux plats et de vins raffinés… le tout pour une excellente cause !

Notre équipe du CCÉC s’entraîne déjà avec enthousiasme pour vous offrir un spectacle inoubliable 💃. Venez danser, savourer et soutenir une cause qui fait la différence dans notre communauté ! ✨

🔗 Ne manquez pas ça ! Retrouvez cette petite vidéo de notre équipe en pleine répétition sur notre page Facebook ! 🌟✨

Billet à 50$

SVP communiquez avec Diane Leduc                                             (613) 932-1035                                             dleduc@cceccornwall.com

Billet Littéraire no 115 de Johanne Berger

Les enquêtes de Siglufjordur

de Ragnar Jonasson

SNJOR Éditions de La Martinière,

Copenhague, 2018, 336 p.

Partir en randonnée dans un chemin de campagne avec un vrai livre de poche tenant dans une poche de ton vêtement, voilà un vrai beau moment de fin de vacances.

Je n’allais pas sur un chemin de campagne mais sur une île. J’ai donc choisi un polar de Ragnar Jonasson, un auteur islandais pour passer le temps sur l’île d’Anticosti. Cet auteur vit sur une île et comme j’allais passer cinq jours sur une île isolée, j’ai trouvé que ce serait le polar idéal pour moi. Je n’ai pas été déçue.

Jonasson fut longtemps un traducteur avant de se faire connaître comme écrivain grâce à l’influence d’un autre auteur de polar, Henning Mankell. Ce dernier est un écrivain célèbre en Suède, un pays voisin de l’Islande. Celui-ci a passé une partie de sa vie en Suède et dans une communauté africaine où il écrivait des pièces et les produisait pour les communautés locales. Il a été séduit par l’auteur.

D’une île à une autre, j’ai appris qu’il y avait eu des connexions entre l’île d’Anticosti et les pays nordiques d’Europe. En lisant ce polar on se sent vraiment dans l’atmosphère de vie des insulaires, isolé, prisonnier ou en paix dans une grande solitude. Comme le narrateur, j’avais parfois l’impression que je pourrais difficilement m’en aller si je le désirais. Il faudrait un bateau ou un avion, alors j’ai bien compris le héros lorsqu’il décrivait son sentiment d’être prisonnier.

L’histoire commence avec un jeune homme à la croisée des chemins dans sa vie. Il vient d’interrompre ses études universitaires pour faire son cours de policier. Il se fait offrir un stage dans une des régions les plus éloignées de l’Islande. Il met ainsi en péril sa relation avec sa copine en acceptant de partir sans en discuter avec elle.

De plus, pour se rendre à ce port éloigné, il faut prendre l’avion et ensuite une route dangereuse parmi les montagnes. Tout d’abord, notre apprenti policier est charmé, il trouve son mentor sympathique, le paysage est incroyable, il n’y a pas trop de neige. Puis la réalité frappe, il doit enquêter sur un meurtre, puis un autre et l’hiver attaque le village de plein fouet; Ils sont coupés du monde, le blizzard cache les rues et les bâtiments, la neige monte jusqu’aux fenêtres et les gens deviennent étranges. Notre héros se fait attaquer dans son logement, il ne réusssit pas à attraper la personne. Il perd connaissance, se réveille blessé, confus. Il est déterminé à résoudre les problèmes auxquels il fait face. Il devient claustrophobe avec les montagnes, les chutes de neige abondantes, l’intrusion chez lui ainsi que les suspects qui s’accumulent.

Malgré toutes les difficultés, il tient bon. Les péripéties s’enchaînent, les drames, les revirements, tout contribue à nous tenir accroché au livre. J’ai déjà hâte de lire son prochain roman. Si cela vous intéresse, ce polar sera disponible à la bibliothèque du CCEC, cette semaine. Je recommande fortement cet auteur et son livre Reykjavik est disponible à la bibliothèque municipale.

Bonne lecture.

Johanne Berger 

CCÉC